Mission : Organisation #3


Deuxième mois de bilan, pour ma mission organisation. Il arrive un plus tôt que le dernier que j'avais fait, parce que j'ai prévu plein de belles choses en novembre pour vous, du coup, on fait ça dès aujourd'hui ! En plus, il ne sera pas aussi long que les autres articles, parce qu’entre nous, il ne s’est pas passé mille choses pendant ce mois d’octobre.

Si je n’ai pas grand-chose à dire, c’est aussi parce que c’est un mois qui a été assez compliqué à gérer pour moi… Il en fallait bien un, il fallait bien un moment où ça bascule !

Le jour où tout a… A non, c’est déjà pris, ça !


Alors, le mois dernier je vous disais que tout allait bien, que c’était génial d’avoir trouvé un système qui fonctionne impeccablement pour mon challenge. Et c’est toujours le cas. Je remplie mon planning chaque semaine, je le suis à la lettre, je fais mes petits « post-it », je raye les choses dans mon agenda quand je les ai faites ou les surligne quand je dois les reporter…


Mais ce mois-ci, y a eu plus de choses surlignées que d’éléments rayés. Et en plus, ce n’était pas voulu, j’ai franchement mis du mien pour réussir au mieux mais ce que je n’avais pas prévu, ce sont les aléas du quotidien.

Vous voyez, les trucs qui débarquent et :

- Un, tu ne les avais pas prévus,

- Deux, tu ne les avais pas vu venir,

- Trois, tu ne savais pas que ça allait arriver !

Grosso Modo, ça t’a mis dans la mouise et l’avance que tu avais réussi à gagner sur plein de choses (travail, tâches ménagères, projets, blog, sorties…), tu l’as perdu en… Bah… Une heure !

C’est fou cette affaire !


Quand je me suis lancée dans cette petite aventure qui m’a vraiment fait comprendre que j’avais besoin d’un cadre pour mieux avancer dans le quotidien, j’avais pensé à TOUT, sauf à ces petits cailloux qui se coincent dans la chaussure. 


Ça a commencé avec l’arrivée de la varicelle à la maison. Sur le papier rien de grave mais ça signifie tout de même, garder Loulou avec moi pour qu’il se repose et éviter le contact avec les autres ! Alors, j’ai une chance phénoménale que Victor soit un enfant très autonome et qui aime avoir ses temps à lui (il n’est pas rare que je veuille m’incruster dans ses jeux, et qu’il me dise « Maman, va l’autre côté ! » - Merci mon fils !) ce qui m’a permis de ne pas trop perdre pied dans les tâches ménagères. Je me suis même surprise à avoir un rythme tout à fait convenable qui m’a même permis de prendre le relais sur les tâches du Mari un peu fatigué ces temps-ci…

Mais en revanche, le reste…


Non pas que je n’ai absolument rien fait ! Seulement, la même semaine que la « Terreur Varicelle », je n’avais pas moins de prévu qu'un tournage pour « On Vous Embarque » et deux autres choses « importantes » à régler pour notre projet « Extrem Make-Over » !

Du coup, ma sérénité sur mon planning en a pris un sérieux coup dans l’aile et si je le trouvais assez reposant pour mon esprit, il est subitement devenu source de stress et d’anxiété…

Moins cool, d’un coup, ce challenge…


Moi, qui avait fait ça pour me sentir mieux et moins débordée, il a été le reflet d’une tonne et demie de choses à reporter en plus des choses prévues et à faire… Ma motivation, c’était comme un soufflé au fromage qui sort du four au mauvais moment ! 


Ajoutez à tout ça, cette pesanteur de vie dont j’ai pas mal parlé sur Instagram (et qui s’est incrustée chez beaucoup d’entre vous, d’après les retours…). Eh bien, disons que mon planning n’a pas vraiment été respecté et mes petits « tips » n’ont pas aidé à garder le cap, autant que je l’aurais souhaité !

Du coup, la question se pose : est-ce que ce j’ai mis en place est aussi efficace que ce que je raconte ? Visiblement, oui ! Parce que j’ai rapidement repris le dessus malgré tout ça. Il m’a fallu une longue sieste de Victor, un vendredi, pour me mettre à jour sur le planning de la semaine qui arrivait. Et finalement, ça m’a permis aussi de faire le point sur un autre truc auquel, je n’avais pas pensé…

Tout n’est pas « urgent », Pauline !


C’est franchement un truc dont je ne m’étais pas aperçue dans mon quotidien. J’ai la fâcheuse tendance à vouloir tout faire dans l’instant, même ce qui n’est pas indispensable. Disons que je me dis qu’une fois que ce sera fait, cela ne sera plus à faire. Mais, je ne prends pas en compte ces aléas dont j’ai parlé précédemment. Et si, j’avais priorisé les bonnes choses, dès le départ, je n’aurais probablement pas été confronté à ce blanc intersidéral, à combler. 


Concrètement, pour arranger tout ça, j'ai pris un petit temps, j’ai listé les choses à reporter dans ma semaine loupée. J’ai viré ce qui n’était pas urgent, et j’ai fait pareil avec les choses qui étaient prévues pour la semaine d’après. En imbriquant tout ça, je me suis retrouvée avec une semaine de choses « urgentes » à faire, et une petite semaine de choses « moins relou » à faire, ensuite… Et tout est rentré dans l’ordre et tout s’est bien passé !

Pauline is back dans le game !


Il y a encore quelques mois, ça aurait été la tempête dans ma tête et dans mon quotidien, cette phase un peu 'vide". Ça aurait pu partir en grosse crise d’angoisse et en « je suis nulle, je n’arrive à rien ». Mais ça, c’était avant que je ne trouve cette routine « organisation » qui me va bien !

Alors, je travaille sur moi-même à côté et un planning ne résout pas tous les soucis, notamment pour mes crises d’angoisse. Mais j’ai envie de croire au fait que d’avoir une vie un peu plus calée qu’avant, me permet de me vider la tête et de ne pas avoir à trop y réfléchir ! Je suis la route que je me suis tracée d’une semaine à l’autre, en calant mes rendez-vous, mes obligations, mes moments off… Et malgré les imprévus que je n’avais pas du tout considérés, je trouve que je ne m’en suis pas trop mal sortie.

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Voilà pour le bilan d’octobre. Je vous l’avais dit, ce n’était pas très long mais c’est un petit carnet de bord que je tiens ici et que je partage avec vous. Je n’allais pas pondre quatre pages sur ce passage à vide, mais je me voyais mal vous dire que tout s’est passé alors que ce n’est clairement pas le cas !

C’est la preuve qu’on peut aussi se vautrer dans ce qu’on entreprend alors qu'on pensait que tout roulait nickel. Même si dans ce cas, la répercussion n’était pas dingue, je pense que ces petits tacles que nous fait la vie, parfois, sont assez constructifs, finalement ! Qu’ils soient minimes ou « maximus », faut voir ça comme un temps où on peut se poser, réfléchir et tenter de voir les choses de façon objective. 


C’est assez drôle que je vous dise ça, ici, parce que ce conseil je pourrais encore me le donner ! Mais, je comprends de plus en plus de choses, avec tout ce que j’entreprends depuis quelques mois et réussir à se dire qu’une grosse crotte sur ton parcours, ce n’est pas si mal, et bien ça permet aussi de voir plus clair dans nos projets/ambitions. Tu fais de ton mieux pour passer par-dessus et pour continuer, peut-être en empruntant une autre route, ou en mettant d’autres chaussures… Beaucoup de métaphore dans ce dernier paragraphe ! Mais vous avez compris le truc…

Comme d’habitude, n’hésitez pas à commenter juste en dessous cet article. J’ai cru comprendre que cette thématique vous intéressait, du coup, c’est chouette d’avoir vos retours sur ces questions de gestion des imprévus. Comment vous faites, vous ? Plutôt à se blottir en boule, par terre en pleurant ? Ou à relever la tête, enfiler votre bandeau de Rambo et d’y aller tête baissée ? Ou un peu des deux (comme moi !) ? A vous de jouer...

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