La rentrée de Pauline !


Deuxième article de rentrée qui sera bien plus court parce qu’il y a moins de choses à raconter. Mais rassurez-vous, tout ce que vous allez lire ne me rend pas triste.

Je commence par ça, parce que ça me parait être le principal dans cette rentrée un peu « freestyle ». Et si jamais vous n’avez pas lu l’article précédent, je vous invite à le faire parce que forcément, aujourd’hui, je vais parler un peu de lui !

Autre question qui revient beaucoup sur Instagram…

« Et ta biscuiterie, alors ? »


Et bien écoutez, pour le moment, je ne vais plus en parler. Parce qu’à chaque fois que j’ai commencé à teaser dessus, un truc se passait et reculait le lancement.

Je devais me lancer le 16 janvier 2020, jour anniversaire symbolique puisque c’est le jour de mon anniversaire. Problèmes administratifs, un peu relou à gérer, avec des informations données par les administrations qui se contredisaient. J’ai démêlé l’affaire en mars. Donc, vous connaissez mon toc sur le « 16 », c’était donc le 16 mars 2020 que je devais lancer le tout…

Dois-je revenir sur ce qui s’est passé le 17 mars 2020 ? Disons que dès le 13/14, ça nous pendait au nez. Et j’ai voulu attendre un peu, je crois que j’ai bien fait. Toutes les biscuiteries comme celle que je veux lancer, ont stoppé leurs activités et n’ont repris que pour le déconfinement.

Mais, après avoir discuté avec pas mal de monde, et surtout avoir passé deux mois chez moi, à ne pas faire grand-chose, je me suis mise à penser. BEAUCOUP !

La remise en question, tant attendue !


J’ai ré-ouvert mes carnets où j’ai établi mon « business plan » avec mon « acheteur type » et avec un peu de recul, il est certain que sur le papier ça devait marcher en suivant les choses à la lettre mais au fond de moi, ça m’ennuyait déjà

Moi qui depuis le début veut ABSOLUMENT donner une dimension familiale à mon activité. J’ai un vrai « storytelling », un parcours de vie qui m’a amené à tout ça. Et une belle partie de cette histoire est reliée à mon enfance et ma famille… Et, entre nous, je l’avais oublié !

Du coup, j’ai tout repris. J’ai relu mes notes, mes études prévisionnelles. J’ai tenté d’y placer des compromis, parce que je ne me vois pas du tout lancer une entreprise où mon cœur n’y est pas assez.

Et puis, un autre point et le principal, je n’avais pas l’espace nécessaire pour « biscuiter ». Il était prévu que je débute mon activité dans ma petite cuisine (dans le respect d’hygiène prévu !). Beaucoup de biscuitière le font, et pour débuter une activité de ce type, c’est suffisant.

Mais avec les mois qui ont passé, nos travaux se sont ENFIN lancés et du coup, vu que les choses avançaient bien à l’instant T, je me suis dit qu’il valait mieux attendre le déménagement, pour tout lancer. Cela éviterait de changer les adresses et tout le toutim d’un point de vue administratif et puis SURTOUT, j’allais avoir mon coin à moi, avec mon marbre et tout le reste pour être vraiment bien !

Du retard et des galères.


C’est à peu près ce qui s’est passé sur la fin du chantier. En gros, nous avons emménagé il y a deux semaines et nous ne sommes toujours pas vraiment installés et nous avons également des travaux à terminer.

Pour mon espace à moi, c’est fini… Enfin, presque… Il ne manque QUE mon plan de travail en marbre qui devait arriver début septembre, puis mi-septembre, puis fin octobre. Dois-je être plus explicite ?

Et puis de toute façon, j’ai une autre jolie priorité.


Si vous avez lu l’article d’hier, Septembre est synonyme d’école à la maison. Et ce pour une durée indéterminée. Alors, la biscuiterie, même si dans les premiers mois m’aurait probablement apportée peu de clients, et que j’aurais probablement pu gérer mes petites commandes en parallèle, j’ai rapidement compris que l’IEF allait me prendre du temps, dans la préparation des activités pour Loulou, notamment.

Je ne me plains absolument pas de ça, au contraire, j’y prends énormément de plaisir jusqu’ici et j’ai tellement envie de faire bien les choses que je veux m’impliquer à fond, surtout les premières semaines. C’est un planning à gérer et à ne pas prendre à la légère, à mes yeux.

Peut-être que pour certains, c’est incompréhensible de mettre un rêve de côté alors qu’il est à portée de doigts. Mais pas pour moi ! Je ne dis pas que j’oublie mon rêve, pas du tout, au contraire. Il n’en sera que plus beau d’ici quelques temps. Et très honnêtement, je suis tellement heureuse d'offrir mon temps à mon fils que je n'ai rien à regretter de ma décision ! 

J’avais déjà pris contact avec des personnes pour promouvoir mes biscuits et tout ça… C’est peut-être sur ce point que je suis la plus déçue parce que ça commençait à être concret. Mais je connais mes limites et même si j’ai toujours réussi à cumuler plusieurs activités, je ne m’en sens pas capable, aujourd’hui.

Disons que j’ai envie de terminer ma maison, de mener à bien l’école à la maison pour Victor, de m’occuper du Mari aussi qui n’arrête pas entre son taff et la maison et j’ai tout bonnement besoin de dormir et de m’occuper de moi ! Si tout ça n’est pas stable, l’entreprise ne le sera pas et même si je sais que tout ne sera pas simple, je vais essayer de ne pas m’en rajouter…

Tout vient à point…


Je ne prends pas tout cela comme un signe qui me dit que je ne dois pas me lancer. J’y aurais pensé, il y a encore quelques mois. Je vois ça plutôt comme le signe que tout n’est pas dans le bon axe, encore et que quand le moment viendra, je le saurai ! 

POSITIVE PAULINE !

Voilà, il y aura peut-être d’autres aventures professionnelles qui traîneront sur Instagram mais je n’en parle pas forcément ici, pas tout de suite en tout cas. Mais il faut bien que je gagne quelques deniers tout de même, et la seule chose que je peux proposer aujourd’hui (avec des biscuits), c’est de la communication visuelle (seul axe de mon ancien taff que je kiffais !) … Je sais que les missions freelances sont rares et parfois chronophages mais bon, y a un moment quand tu es bloquée quelque part, faut trouver un autre chemin. Suite au prochain épisode… 

Voilà, vous savez tout. Donc, dès que tout est en place de mon côté, je vous le dirais, sans faute ! Mais il y a une dernière question qui revient pas mal sur Instagram, c'est... La maison ! Alors, rendez-vous demain ! 

Pauline. 

Commentaires

  1. Nous sommes donc au même point ma Pauline lol . Moi avec mon bébé surprise c'est un peu la même chose : je vais patienter gentiment, attendre le bon moment, pour pouvoir bien profiter de lui. Je ne savais pas que tu étais dans la com visuelle, encore 1 point commun lol . Et moi au fait je suis du 18 janvier hihi ... Bref tu fais bien de prendre ton temps ! Bises !

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    1. Oui, on a mille choses en commun ma Barbara ! <3
      Je crois que c'est ce qu'on appelle le "lâcher prise". Il y a des choses qu'on ne maîtrise pas et ce ne sont pas forcément des choses négatives, la preuve pour nous deux !
      C'est juste que des jolies moments nous sont offerts et qu'il est important de les prendre à bras le corps. Alors nos projets, ils auront encore plus de sens après tout ça !
      Bises <3

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  2. Ce n’est que partie remise. Il faut savoir mettre des choses entre parenthèses pour mieux les concrétiser.
    Bon courage pour la mise en place de l’instruction à la maison. Je te tire mon chapeau moi j’en serais incapable même si je trouve ça super, ca r vraiment au rythme et besoin de l’enfant contrairement à l’école.
    Bises.

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    1. Merci pour ton commentaire Eloïse ! <3
      Oui, comme tu le dis très justement, il faut savoir mettre les choses entre parenthèses. Surtout que là, les choses ne se stoppent pas nettes, comme pour beaucoup malheureusement.
      C'est un doux report ! ;)
      Et merci pour l'école à la maison ! Je mesure également la chance que j'ai de pouvoir le faire. Nous avons pris des décisions familiales qui me le permettent et j'ai l'esprit libre. Et il y a tellement de ressources mises à dispo en ligne, que c'est très rassurant quand on débute ! ;)
      Bises <3

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