Je savais que ce serait parfois dur de devenir Maman...


Quand on me disait que ça allait être dur, je riais, mais je n’étais pas hyper rassurée.


Je répondais souvent que mon fils serait parfait, qu’il ne pleurerait pas et qu’il serait sage dès la sortie de mon ventre ! Pourtant, même si Victor est un bébé adorable et relativement calme, c’est dur !
Je n’ai pas soupçonné un instant que l’instinct maternel dont tout le monde parle, c’était pas tant inné que ça ! On a beau avoir des nièces (ou neveux), des parents qui nous ont inculqué des valeurs et qui nous ont élevé, des amis parents qui nous parlent souvent de leurs enfants à eux… Rien ne vaut le fait d’avoir son (ses) enfant ! 

Je me suis toujours dit que j’y arriverais, malgré les pleurs, malgré les moments plus difficiles. Je savais que la première maladie serait dramatique pour moi. Mais pas au point où je vis les choses aujourd’hui.

[Je fais un petit disclaimer, avant de lire certains commentaires. Lisez bien l'article jusqu'à la fin, sans cela, vous me prendrez pour une nana au bout du rouleau, qui n'est pas heureuse et pas épanouie. Au contraire, je ne me suis jamais autant sentie à ma place qu'en étant Maman. C'est juste que j'avais envie de coucher sur "papier" ce qui nous était arrivé. Loin de moi l'envie de me faire plaindre ou autre, juste le besoin d'écrire ce que j'ai pu ressentir (et ce que je ressens encore parfois...)... ]


La fatigue, t’as beau tenter de la gérer, elle ne se gère pas si bien que ça !


Loin de moi l’envie de dégoûter les futures mamans, chacune va vivre ses aventures. Mais pour moi, quand on me dit « fais une sieste pour suivre le rythme, sinon, c’est foutu ! », bah, j’admire celles qui dorment sur commande ! Je vous jure, j’essaye… Je sens que j’en ai besoin. Je sens que mon corps est crevé et que dormir est sûrement la seule chose à faire. Allez, je mens, je dors parfois (quand Victor me laisse le temps) 15/20 minutes après avoir mangé le midi et basta ! Mais, j’ai aussi des envies de sortir m’aérer la tête (et la sienne aussi), de voir des gens, de geeker...

Quant à la nuit… Victor fait des sommes de trois à quatre heures d’affilées… Là, les mamans vont me dire « WOUAH ! ». C’est ce que je dis aussi… Même si depuis quelques semaines, c’est bien plus difficile. Mon corps a beau dormir, il est HS ! (Un autre point entre dans cette grosse fatigue, j’en parle juste après...). Quand j’ouvre les yeux parce que bébé a faim, il me faut tellement de temps pour me bouger qu’il a le temps de se rendormir parfois (OK, il se rendort en genre 2 minutes), je m’endors même quand il est au sein, alors que lui, non... Mais c’est franchement usant de ne pas réussir à récupérer, alors que je ne devrais pas être autant fatiguée que certaines Mamans qui ne peuvent pas suivre les nuits blanches, imposées par leurs bébés ! 


L’allaitement… Cet univers impitoyable !


Je n’ai jamais pensé que ce serait facile. Autour de moi, on m’avait bien dit qu’il y avait un temps d’adaptation. Que les deux/trois premières tétées seraient faciles, naturelles et que Victor serait un champion. On m’a aussi dit qu’après, ça pourrait se compliquer. Comme si les bébés perdaient cette faculté qu’ils ont dès la naissance.

Ce n’a pas été le cas pour bébé. Il tète comme un chef depuis le début, n’a jamais rechigné, bien au contraire. Pourtant, j’ai été confronté à bien d’autres petits soucis !

Il mange trop. J’entends déjà certaines d’entre vous me dire qu’avec un allaitement maternel, s’il demande, c’est qu’il a faim… Je vous assure et avec tout mon respect que Victor et mon lait, c’est limite de l’addiction. 

Tout allait bien au début, c’était vraiment « à la demande ». Mais avec les deux jours de grosse chaleur qu’on a eu fin août, ça m’a tout fichu en l’air. Il me demandait beaucoup plus, ce qui était normal, un bébé en forte chaleur, ça a soif ! Il s’est calé pendant deux journées à des tétées toutes les heures. Why not ! Mais des tétées d’une durée absolument incroyable, on a fait plusieurs fois quasiment une heure, avec un très bon rythme. En lui imposant des pauses rots et reprise de souffle, il y retournait encore et sans cesse. 

Sur le coup, je me suis dit qu’il en avait besoin !
Et puis, les coliques… Et surtout, les trop-plein… Impressionnants.
Très, très, très impressionnants. Comme s’il ne gardait rien de ce que je lui donnais.
J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je pensais déjà que mon lait n’allait pas, trop liquide, pas assez nourrissant… Bref, le stress de me dire que je faisais peut-être finalement plus de mal que de bien à Victor.  

Les médecins ont même pensé à une sténose du pylore.
C’est une malformation bénigne, qui apparait à 3 semaines de vie chez les nourrissons garçons (principalement). En gros, l’évacuation de l’estomac se fait mal ou pas du tout à cause du muscle qui l’entoure. Ce dernier se gonfle anormalement et reste ainsi, ce qui provoque l’obstruction. Cela nécessite une petite opération chirurgicale avec une surveillance de deux/trois jours à l’hôpital par la suite. Bref, l’angoisse totale pour la Maman que je suis. Après quasi 24h de surveillance à l’hôpital et une échographie (mise en abyme où ton bébé de 3 semaines fait une écho, chelou) : rien du tout ! 

Il prend du poids, il grandit, ce n’était donc pas moi le souci, ni cette fichue pseudo sténose.
Victor est simplement un bébé glouton qui n’a visiblement pas de cesse et qu’il s’en rendrait « malade » sans le savoir, bien entendu ! Pour info, je prévois les trop-pleins maintenant. Je sais exactement à quel moment il doit s’arrêter pour éviter les régurgitations. Il est capable aussi de téter : un pull, une joue, une lèvre, un cou, un drap, un gilet… Tout le temps ! Il a juste un fort besoin de sucion, et j’ai dû le caler autrement… Et même s’il régurgite encore beaucoup, on sent quand même qu’il est plus serein, moins agité, ses traits ne sont plus tirés comme avant… Bref, il se calme pour le plaisir de tous ! 

J’ai souvent eu l’envie d’arrêter, de me dire que ça irait. Et puis je m’en suis voulue de suite après. C’est une chance d’avoir (autant de lait) l’opportunité de le nourrir. Comme dit Le Mari, c’est beau ! Alors, on tâtonne encore, on essaye des choses… Ce n’est pas facile, ça peut prendre encore quelques temps, et même si je pleure encore beaucoup parfois, je fais tout pour réussir mon allaitement…

Prochaine étape, le tire-lait, mais j’en parlerais quand j’aurais vraiment réussi !
Revenons à un point dont j’ai parlé juste au-dessus : les pleurs de Maman…


Ton bébé pleure fort ? Tu vas pleurer encore plus… 


Le baby blues n’est pas une chimère pour faire peur aux futures mamans. Je m’y étais fort préparée !

Je suis le genre de jeune femme qui s’inquiète de tout, qui est à la limite de l’hypocondrie, qui voit toujours le verre vide (même pas à moitié). De plus, on m’a médicalement diagnostiqué une fâcheuse tendance à tomber dans des états dépressifs. Moment confession : on m’a proposé à deux reprises des antidépresseurs, j’ai toujours refusé, par peur de ne plus pouvoir m’en défaire et c’est parfois compliqué à gérer, du coup ! Bref…

J’ai pleuré de joie quand j’ai touché la tête de Victor. 15 minutes plus tard, tout le monde dans la salle d’accouchement pensait que je chialais de joie, ils ne s’occupaient pas de moi… A vrai dire, toutes les mamans pleurent (je pense) quand bébé est là ! Perso, je pleurais de tristesse à l’idée que Victor parte sans moi, en couveuse…

A la maternité, une nuit où j’étais montée au deuxième étage pour nourrir Victor, on m’annonce que sa température est montée de nouveau et que ce n’est pas marrant. Je m’effondre encore ! C’est ma faute, c’est moi qui ai eu un souci pendant l’accouchement, c’est moi qui lui ai filé de la fièvre… Bref, c’est de ma faute, je suis une mauvaise mère et tout le toutim…

Une des infirmières qui s’occupait de bébé en pédiatrie et qui a été comme une maman pour nous deux (vraiment !) m’a proposé de rencontrer la psychologue de la maternité avant de quitter les lieux. J’ai accepté ! Elle est passée quelques heures avant notre départ pour la maison, elle n’a pas été intrusive. Je lui ai parlé ouvertement, et je suis arrivée chez nous le cœur léger ! Si vous avez l’occasion, faites-le, ça fait du bien avant de partir parce que c’est pas fini! 

En rentrant, c’est différent…
Deux semaines plus tard, bébé n’est plus le même. Il a grandi, les coliques ont commencé, il pleure plus fort, il fait partie de la famille et prend toujours plus de place… Je ne suis pas une mère horrible parce que je dis qu’il prend beaucoup de place, parce que c’est vrai ! Il est omniprésent et tant mieux, mais du coup, nos habitudes en prennent un coup ! 

Je pleure tous les jours. Ce baby blues, pour moi, il est sournois. Il arrive vers 18h/19h, quand Victor pleure parce qu’en fin de journée, les bébés pleurent ! Quand je me sens fatiguée, impuissante, qu’il soit mal et qu’il lutte pour s’endormir pour une raison totalement inconnue. Je pleure tellement fort que mes mots dépassent parfois mes pensées, que j’ai plus envie, que je ne veux plus allaiter, que Le Mari n’a qu’à s’occuper de lui… Je pars dans la chambre m’isoler parce que ma conscience de Maman ne veut pas que Victor me voie, m’entende. Et là, tout mon monde s’écroule pour 5 minutes !
Et je reviens, les yeux rouges, la mine défaite, Victor est dans les bras de Papa, calme et paisible.
La nuit peut commencer, tranquillement, et la crise est finie pour lui et pour moi. 

Je suis convaincue qu’il ressent mon mal-être et qu’il le montre en pleurant fort. Du coup, on s’est mis d’accord, quand la crise arrive, Le Mari prend le relais ! 

Oui, ce n’est pas un très joli portrait mais en tout cas pour moi, ça se passe comme ça, le baby blues !
Au final, je l’aime fort mon ange, je ne pourrais jamais rien penser de mal sur lui. C’est juste que des fois, c’est dur et on a beau faire les nanas fortes, les hormones, la fatigue font qu’on déraille et qu’on pète un câble !

Oui, ton bébé va bien, mais tu n’y crois pas du tout…


Les trente médecins (SOS médecins, hôpital, pédiatre, sage-femme, auxilliaire de la PMI, urgences…) qui tu as vu t’ont tous dit sans exception que ton bébé est en pleine forme.
Perso, je pense que mon cerveau a pris la décision que ces professionnels ne le sont pas assez !
A vrai dire, ils ne sont pas toujours très malins même s’ils sont compétents et adorables à chaque fois… Attention, exemple : 

A la maternité, trois fois de suite on m’a fait la remarque que mon petit était jaune !
Merdasse, la jaunisse… Le test a montré trois fois que non, il n’a rien !

Plus tard, la dame de la PMI vient à la maison pour peser Victor : Remarque sur la couleur de peau de bébé. Je précise que le test a été fait trois fois à l’hôpital, dont le jour de la sortie ! 

Enfin, après le passage à l’hôpital pour la pseudo sténose du pylore, on est prêt à partir ! Les médecins passent pour nous dire qu’on peut sortir, que Victor est en forme. Et bim, retour de la remarque ! 

Comment ne pas se poser des questions, peut-être qu’il a la jaunisse finalement… Que les trois tests de l’hôpital ont été faussés pour une raison que j’ignore, parce que je ne suis pas médecin. Et pourquoi ils ne font pas une prise de sang, pour s’assurer que tout va bien ? Plutôt que de me dire mille fois que « Mon fils est jaune » … Peut-être est-il seulement un peu mat de peau, on a des origines lointaines qui pourraient lui donner un teint halé, après tout… 

Bref, tout ça pour dire que j’adore les médecins qui ont pu rencontrer Victor, ou qui vont le suivre maintenant, mais franchement, niveau pédagogie, parfois, il faut repasser. On n’est pas toutes des Mamans qui déchirent et qui sont hyper relax avec la maladie.  Pour moi, qui ai vécu beaucoup de choses avec les hôpitaux, les maladies, les diagnostics… Vraiment, c’est très compliqué à vivre !

L’idée d’emmener mon petit aux urgences me glace le sang, le fait d’entendre des choses sur lui me font tourner la tête à en perdre pied… Oui, je manque de sang froid dans ces circonstances, mais je crois aussi que c’est ma façon d’être Maman…

Et puis, va falloir y retourner…

Je parle rarement de mon boulot. Parce que ce n’est pas l’endroit pour le faire. Mais quitte à expliquer les choses qui font que c’est difficile au quotidien, mon activité pro s’intègre parfaitement. Je n’ai pas un boulot usant, je fais ce que j’aime dans la vie. Je suis à temps partiel, j’ai pu adapter mes horaires de travail qui fait que je termine assez tôt. Le mari a également pu trouver un emploi à temps partiel, on va pouvoir s’octroyer de longs weekends en famille, pour décompresser et profiter de la vie de famille. On est chanceux, tout le monde ne peut pas le faire ! 

Notre nounou, c’est ma sœur. Elle est assistante maternelle et quand on lui a demandé si elle pouvait s’occuper de notre loup, elle a bien entendu de suite acceptée ! Du coup, même si la séparation sera difficile, j’ai au moins une crainte en moins. Je sais qu’il sera entre de bonnes mains, avec ses cousines et des enfants adorables. 

Mais non, ça va pas !
Si vous me suivez sur Instagram, j’en ai brièvement parlé. Mes envies et mes besoins ont changé sur ces derniers mois. Déjà, pendant ma grossesse, les priorités ont évolué. Je ne voulais plus de stress, plus de prises de tête liées au travail. Quand je rentre chez moi, je ne veux plus en parler. Je veux en rire, même si y a des trucs moins marrants (comme dans tous les jobs), je veux être détendue et faire la part des choses. Sauf que j’ai peur de rentrer le soir et de faire comme avant, même avec Victor.

Et puis, cette envie d’indépendance…
Pourtant, je sais qu’être son propre patron, ce n’est pas forcément pour moi ! Enfin, c’est que ce que je me suis dit il y a quelques années, maintenant, quand j’ai pris la décision de « fermer » mon statut d’auto-entrepreneur où je faisais de la com digitale. J’étais capable, je suis simplement tombée sur des personnes qui n’étaient pas les bonnes. Ils m’ont jugé, je les ai cru et j’ai laissé tomber. Au bout de deux contrats, seulement… Mais j’ai un CDI, besoin d’argent pour donner à Victor ce dont il a besoin… La raison l’emporte, bien entendu, même si les envies sont profondes et solide.

Mais je vous rassure, je vais super bien et je suis heureuse ! 


Je viens de peindre un portrait pas très tendre de ma vie de Maman. Pourtant, je suis heureuse !
Cet enfant, je le voulais tellement fort, avec Le Mari, c’est notre bonheur. On ne fait pas des enfants pour nous, selon moi, on donne la vie pour qu’un petit être soit à nos côtés, certes, mais qu’il puisse aussi vivre et découvrir des choses.

Alors oui, je suis fatiguée, je ne peux pas être tranquille plus de quelques heures (quand il s’endort), je ne mange plus que des sandwiches (et je sais que je suis chanceuse de pouvoir manger !), mon café est souvent froid quand je commence à le boire, les douches et les passages aux toilettes sont ultra chronométrés et je redoute ses petits gémissements durant son sommeil qui sont annonciateurs de réveil alors que je viens juste de trouver le sommeil dans ma sieste…

Mais au fond, j’aime tellement ce petit être, que je trouve (parfois, ça m’arrive) la lucidité de me dire que j’ai une chance inouïe ! Que mon bébé rigole déjà à ma voix ridicule quand je lui dit « Le bébé d’amour de Maman », qu’il essaye déjà de sortir des sons parce qu’il me voit faire des trucs avec ma bouche et qu’il s’agace parce que ça vient pas, parce qu’il a les yeux grands ouverts quand on est autour de lui et qu’il sait bien où regarder quand on parle, parce que dans le bain il est tellement bien qu’on pousse un peu plus le temps imparti pour qu’il se détende (surtout quand c’est avec Papa !)…

Bref, cet article (long !) non pas pour donner des leçons, ou faire la morale. Ni pour donner des conseils ou vous dire comment les choses vont se passer. On a des enfants tous différents, cet article est un exutoire pour moi, la Maman blogueuse totalement angoissée à cause de sa dépression post-partum et totalement hypocondriaque…
J’espère qu’il vous plaira. 

Prochain article, on parlera de parfum…

Ah oui… Je vais arrêter de dire que je publie le lundi et le mercredi… On va dire que ça tombera au compte-goutte, quand je pourrais, mais avec une fréquence d’au moins un article par semaine. Parce que ça me faut du bien d’écrire, sur bébé, sur mon quotidien, sur tout ce qui me passe par la tête et vu vos réactions, je crois que vous aussi ! Merci !

Commentaires

  1. Ohlala... On ne se connait pas mais sache que c'est normal ce que tu traverses. Souffle un bon coup et déstresse, profite de ton bébé (même les moments les moins sympas finissent par passer, et on ne s'en souvient ensuite même plus...). Ton bébé est sûrement en phase de poussée de croissance (le fameux "3 jours / 3 semaines / 3 mois") : ils sont plus affamés sur ces 3 périodes "théoriques". Ca va passer une fois qu'il aura passer ce cap. Si tu es trop fatiguée par l'allaitement, n'hésite pas à tirer ton lait et à passer un peu le relai : mieux vaut un biberon donné avec plaisir qu'un allaitement effectué dans les larmes... Et pour la jaunisse, si le test a été fait 3 fois, que ton bébé n'a pas le blanc de l'oeil jaune, il n'y a a priori pas de risques. N'hésite pas à le mettre un peu au soleil (enfin comme on fait avec un bébé, donc avec vigilance). On s'inquiète forcément pour son bébé, d'autant plus quand c'est le 1er mais s'il mange bien, s'il dort bien et qu'il est "joyeux" lors des phases d'éveil il ne faut pas s'en faire. Les bébés sentent la fatigue et le stress des mamans, notamment en fin de journée. Si tu arrives à te détendre, il va aussi suivre le mouvement. Bon courage (ah ses fichues hormones...) !

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    1. Merci beaucoup pour ce message Charlotte !
      C'est très gentil et touchant de se savoir soutenu par vous toutes !
      En tout cas, rassure-toi, tout va mieux aujourd'hui. Quand j'ai écrit cet article, j'allais déjà mieux en fait ! J'avais juste besoin de coucher tout ça sur le blog ! ;)

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  2. On passe toute par là, ça s'arrange après. Votre bébé communiquera de mieux en mieux, vous le comprendrez de.mieux en mieux et vous allez troiver votre routine ensemble.
    Il y a des phases et il faut s'adapter mais tout se met en place avec la patience et de la douceur (envers bébé bien-sûr mais aussi envers soi).
    En plus avec un super mari et super nounou c'est la classe.
    Il y a des petites gélules d'homéopathie qui aident bien aussi.
    Bon courage, ça va aller mieux.
    A.

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  3. Aaaah la dure vie de maman ^^ t'inquiète pas, t'as pas fini de stresser xD mais je te promets que ça s'arrange, les nuits s'allongent, la fatigue régresse (un peu faut pas déconner xD) et tu te dis pourquoi pas un 2e... erreur fatale xD profites bien de ces moments avec bébé ils sont uniques et passent trop vite même quand on est 25h/24 avec ;) mais cette un tel bonheur de les voir évoluer ! Courage pour le baby blues n'hésites pas à aller sur des groupes de maman pour y déposer tes angoisses si ça peux t'aider ;) (et vive l'allaitement ! Même si c'est chiant au moins y a pas de bib à laver xD) des bisous ;)

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    1. Merci Aurore pour ce message qui m'a fait rire !
      Pour le deuxième, on va y repenser bien plus tard ! J'aurais aussi dû parler des frais incroyables que ce petit être engendre, un deuxième et on doit retourner vivre dans nos familles respectives ! :P
      Mais c'est tellement d'Amour ce petit Victor ! <3

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  4. Les premiers mois sont un tel chamboulement,tourbillon qui donne le tournis, c'est un mélange de sentiments, d'envies et de besoins. C'est dur et beau, c'est doux et bruyant en même temps. On ne peut pas imaginer, faut le vivre pour savoir. La maternité c'est une aventure à part entière. On ne s'inquiète plus pour soi mais pour eux.
    Je me souviens encore de ma sortie de la mat pour Maëlle gâchée par cette con... de pédiatre qui me lâche que Maëlle a peut être un problème aux yeux mais "faut pas s'inquiéter".
    Bah oui bien sûr,je suis en plein chute d'hormones, j'étais sur mon nuage et là bim mon bébé tout neuf a peut être un truc. J'étais anéantie,évidemment on a pris rdv chez lophtalmo direct,on a eu de la chance d'avoir un rdv 3 semaines après. Il n'y avait évidemment rien et la.pediatre,j'attends encore son appel pour qu'elle me confirme que tout va bien. Si j'ai un 3eme,j'irai à Bretonneau,ils ont l'air quand même plus humains qu'au Vinci. J'ai adoré accouché là bas mais alors le séjour.. . L'usine a gaz. Bref ne t'inquiète pas,même si on stress tjs un peu aux bobos/maladies etc, on devient plus sereins avec le temps et l'expérience. Être maman n'est pas inné, ça s'apprend. Czst comme le vélo, Parfois on tombe mais on remonte toujours en selle. Courage et plein de bisous à Victor !

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    1. Oh, je ne savais pas pour Maëlle ! Ca me fait du bien de lire ce genres de témoignages, surtout venant d'une blogpine comme toi Mumu ! <3
      On est des Mamans poules qui aiment tellement leurs petits poussins aussi... Normal qu'on s'inquiète, surtout quand autour de nous, on ne nous aide pas à nous détendre (merci les doc...) !
      En tout cas, j'apprends comme tu le dis très bien, on tombe mais on remonte et hop, c'est reparti !
      Gros bisous <3

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  5. Je vous comprend, suite à mon manque de sommeil et à mon hypocondriaque (je le suis aussi) j'ai fais une grosse dépression post partum. Au tout début j'avais tellement peur pour mon fils à peine né que j'appelais sans cesse médecins, sages femmes et compagnie alors qu'en réalité, il avait juste des coliques. En effet, il a eu la jaunisse mais aussi un ralentissement cardiaque qui nous a fait prolongé son séjours à l’hôpital. De retour à la maison, il ne dormait que rarement et pleurait beaucoup, de jours comme de nuit, à cause de la faim ou des coliques (je comptais mon sommeil en minutes). Ca a été infernal durant 3 mois, même si il y a eu tout de même de bons moments. Puis il a grandit, à commencé assez vite à faire des nuits complètes et à ne plus avoir autant de coliques qu'avant. Maintenant, c'est du passé et il pleure beaucoup moins et dort la nuit complète (sauf lorsqu'il est malade lol), mais les premiers mois ont étés les plus durs pour moi. Courage à vous ^^

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    1. Merci pour ce témoignage Floria !
      Nos petits bouts de chou sont tellement importants à nos yeux... Un des médecins que nous avons rencontré nous a dit qu'on n'appelle ou visite un docteur jamais pour rien, quand on est parent, surtout d'un tout petit enfant. J'ai gardé ce conseil dans ma tête, si j'ai un doute, c'est que peut-être j'ai raison ! Et puis, ma sage-femme m'a dit la même chose. Et même le spécialiste qui a vu Victor à l'hôpital m'a dit que lui aussi, avec ses enfants, il était très très protecteur et avait peur d'un rien malgré son métier. Je peux t'assurer que je me suis sentie moins dinguo ! :P

      En tout cas, je suis ravie de voir que tout va bien pour vous. Ici aussi, les choses se tassent, on commence maintenant à préparer ma reprise du boulot avec les changements que cela entraine... J'en reparlerais sur le blog, bientôt ! :)

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  6. Ohlala petite Pauline ! On n'se connaît pas mais je te ferais bien un gros câlin pour te transmettre force et énergie !
    Vous vous apprivoisez tranquillement et tu es un très bonne maman qui a besoin de lâcher prise, même 5 minutes, dans de chaudes larmes.
    Plein de courage !��

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    1. Merci Lauriane pour ce gentil message. Je te rassures, tout va au mieux ici. Même au moment d'écrire ce massage, j'allais bien ! C'est juste qu'il y a eu des hauts et des bas et j'ai eu besoin de les écrire, un peu comme un exutoire. Les larmes sont toujours là, la pression parfois aussi... Petit homme prend encore plus de place, les habitudes vont devoir changer avec la reprise du taff qui approche... Mais j'en reparlerais de tout ça ! :) Bref, l'Amour a pris le dessus sur tout ça, et on continue sur notre lancée ! :)

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  7. Effectivement le tableau que tu peins ne donne pas envie d'voir un enfant ^^ Je vous souhaite plein de courage, je suis sûre que ton moral ira bien mieux au fil du temps et tu oublieras les débuts un peu difficiles :)

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    1. Oh, je suis navrée que tu l'ais pris comme ça ! ;) Je ne voulais "dégouter" du fait d'être Maman, c'est sûrement la chose la plus incroyable qui me soit arrivée. Alors ouais, parfois, c'est chiant parce que Victor pleure et tu sais pas pourquoi. Parce qu'on sait pas s'il est malade et que c'est grave ou pas. On peut plus faire ce qu'on faisait avant (mais ça, on ne faisait déjà plus ce qu'on faisait avant, on devient des vieux avec Gaëtan !)... J'en passe et des meilleurs, mais en tout cas, même si c'est parfois compliqué, je ne regretterais rien et finalement, je suis fière d'y arriver malgré la fatigue et la difficulté parfois ! Et j'ai pas envie d'oublier ces moments, au contraire, je crois qu'ils font partis de tout ça et heureusement, parce qu'on pourra jamais être tranquille ! :P

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  8. "Bref, le stress de me dire que je faisais peut-être finalement plus de mal que de bien à Victor. " Cette phrase me parle tellement ! Comme tout ton articke finalement. J'aurais adoré le lire ces 3 premières semaines quand je broyais du noir, que je pleurais et que j'avais l'impression d'être la seule à passer par là ! C'est tellement tabou comme sujet, comme si en avouant que c'était difficile, on disait qu'on était pas heureuse. C'est tellement pas ça ! Bien sur qu'on est heureuse et c'est dur d'avouer que c'est dur parce qu'on a peur d'être jugé. Enfin, bref ! Merci pour cet article qui fait du bien !

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    1. Ce message me touche profondément ! Vraiment, merci pour ton retour
      Je ne me doutais pas qu'il ferait autant écho et surtout que des femmes comme toi, me diraient que ça leur a fait du bien.
      C'est pas simple cette nouvelle vie qu'on embrasse à bras le corps. On nous prévient, mais on ne peut pas le comprendre tant qu'on ne le vit pas. Certaines mamans vont bien, d'autres moins... On est heureuse mais avec des degrés parfois différents, parce que la fatigue et les hormones ne sont pas au même stade pour toutes.
      Il ne faut pas s'en vouloir, il faut même se dire que craquer, bah ça fait du bien. Que oui, c'est dur. Que non, nos enfants ne sont pas toujours faciles à vivre, parce que quand ils ont quelques semaines, on ne peut pas tout comprendre d'eux, sachant qu'ils ne peuvent pas tout comprendre de nous... On s'appréhende et au fur et à mesure, on se sentira mieux ensemble ! <3

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  9. Bonjour, je viens de tomber sur cet article... J'ai pleuré tout le long.. je vis à quelques détails près tout ce qui est indiqué ici... Je savais que ça serait sur mais pas comme ça.. je savais que je devrais tour mettre entre parenthèses pendant quelques mois mais je ne m'imaginais pas que j'en oublierai même de manger chaque jour.. on ne nous prépare pas assez au post accouchement. Je l'aime de tout mon être mais être maman c'est un sacré défi à relever.

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